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Renaud Lavoie critique un ancien recruteur du Canadien
Crédit TVA Sports

Alors que plusieurs analystes et amateurs se questionnent sur l’identité du futur deuxième centre du Canadien de Montréal, l’ancien dépisteur de l’organisation, Grant McCagg, a récemment jeté un pavé dans la mare en suggérant qu’Oliver Kapanen pourrait être cette solution.

Selon lui, le jeune attaquant finlandais a montré suffisamment d’éléments positifs lors de son passage avec le Rocket de Laval en séries pour mériter une audition dès le début de la saison, potentiellement aux côtés d’Ivan Demidov et de Zachary Bolduc.

Renaud Lavoie n’approuve pas

Cette proposition n’a toutefois pas fait l’unanimité. Sur les réseaux sociaux, Renaud Lavoie, journaliste bien établi chez TVA Sports, a simplement réagi avec un émoji 🙄, visiblement peu convaincu par cette hypothèse. Une réaction brève, mais lourde de sens, qui laisse entendre qu’il juge cette projection un brin exagérée, voire prématurée.

Le commentaire de McCagg se voulait pourtant réfléchi. Il soulignait notamment le calme, la conscience défensive et le positionnement intelligent de Kapanen, des qualités essentielles pour un centre de deuxième trio dans la LNH. Il allait même jusqu’à comparer son profil à des joueurs comme Anthony Cirelli ou Chandler Stephenson, reconnus pour leur jeu responsable et leur efficacité dans les deux sens de la patinoire.

Mais pour Lavoie, et probablement plusieurs autres observateurs, le fossé entre Laval et la LNH demeure immense. Donner les rênes du deuxième trio à un joueur ayant joué quelques matchs dans la grande ligue, qui plus est dans un rôle aussi stratégique, représente un pari risqué.

Il est possible que le journaliste de TVA ait voulu pointer du doigt l’emballement rapide autour de certains espoirs, phénomène courant à Montréal.

Au final, même si Oliver Kapanen a des qualités intéressantes, l’idée de le voir pivoter une ligne aussi importante dès octobre en fait douter quelques-uns.

Entre optimisme des recruteurs et réalisme des analystes, la vérité se situera peut-être quelque part entre les deux.

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