
Alors que les Panthers de la Floride savourent encore leur triomphe en finale de la Coupe Stanley, les projecteurs de la LNH se sont rapidement tournés vers le repêchage annuel, actuellement en cours à Los Angeles.
Cependant, cette édition 2025 se distingue par une innovation mal reçue : le tout premier repêchage centralisé de la LNH, mené via visioconférence pour les dirigeants, alors que les joueurs sont sur place.
Une expérience désastreuse pour le spectacle et les opérations
Des voix influentes du milieu n’ont pas tardé à dénoncer les failles de ce nouveau modèle. François Gagnon et Stéphane Leroux, journalistes bien établis à RDS, n’ont pas mâché leurs mots. Ils parlent d’un événement « lent », « chaotique » et « décevant » sur le plan du spectacle. Gagnon, qui couvre le repêchage depuis plus de trois décennies, affirme n’avoir « jamais vu une telle pagaille ».
Même Elliotte Friedman, insider de renom, affirme que la ligue songe déjà à abandonner ce format dès 2026. Une décision logique, puisque les partisans, les médias et les acteurs internes s’accordent à dire que l’ancien modèle – où tous les intervenants sont réunis sous un même toit – offrait une expérience plus fluide, plus humaine et surtout, plus captivante.
À moins d’un revirement improbable, le repêchage centralisé de la LNH ne survivra pas au-delà de 2025. Et pour de nombreux puristes, ce retour aux sources ne viendra pas trop tôt.