
Passée quelque peu inaperçue, une nouvelle importante est venue offrir à Kent Hughes une marge de manœuvre bienvenue sur le marché des transactions.
Depuis le 1er juillet, le directeur général du Canadien de Montréal dispose à nouveau de ses trois espaces de rétention salariale complets, un outil précieux pour faciliter des échanges de contrats lourds ou complexes.
Comme le rappelle Marc-Olivier Cook de DansLesCoulisses.com, l’an dernier, le CH utilisait deux de ces trois espaces pour conserver une portion des salaires de Jake Allen (échangé aux Devils du New Jersey) et de Jeff Petry. Ces engagements étant arrivés à échéance, Hughes dispose donc de trois options de rétention, ce qui pourrait transformer complètement son approche en vue de la prochaine date limite des transactions.
Une stratégie différente attendue à la prochaine échéance
L’hiver dernier, Hughes avait choisi de ne pas perturber la chimie de son groupe, respectant le souhait de son capitaine Nick Suzuki de terminer la saison avec le noyau en place. Résultat : les vétérans comme Joel Armia, David Savard et Christian Dvorak sont demeurés à Montréal jusqu’à la fin, et le club s’est qualifié pour les séries éliminatoires. Cette stratégie de stabilité s’est donc révélée payante.
Mais pour 2025-2026, la situation s’annonce tout autre. Le directeur général du Tricolore pourrait cette fois devoir sacrifier des vétérans pour obtenir des renforts ciblés. Des joueurs comme Mike Matheson ou Patrik Laine, en dernière année de contrat, pourraient devenir des candidats logiques à une transaction impliquant une rétention de salaire. Brendan Gallagher et Josh Anderson, dont les salaires pèsent lourd, pourraient également entrer dans cette équation.
Et que dire du cas Carey Price? Bien qu’il ne joue plus, son contrat demeure un actif négociable. Une transaction pourrait se dessiner en septembre, après le versement de son boni de signature de 5,5 M$. À ce moment, un club souhaitant atteindre le plancher salarial pourrait accepter d’absorber une portion du contrat si le CH retient jusqu’à 50 % de son salaire. Un Carey Price à 5,25 M$, voire moins, devient alors un actif intéressant à transiger.