Offre déposée pour le retour de Phillip Danault à Montréal

Depuis le départ de Phillip Danault à l’été 2021, le Canadien de Montréal n’a jamais vraiment comblé le vide laissé par l’un des meilleurs centres défensifs de la LNH.

À l’époque, Marc Bergevin avait choisi de ne pas échanger Danault avant la date limite des transactions, ni de le prolonger à un prix pourtant raisonnable. Résultat : il est parti gratuitement vers les Kings de Los Angeles, où il a signé un contrat de six ans à 5,5 millions $ par saison. Un contrat qu’il aurait accepté à Montréal si les conditions lui avaient été favorables.

Depuis, les lacunes au centre du Canadien sont flagrantes, particulièrement au poste de deuxième centre. Et maintenant que Danault est relégué au troisième trio à Los Angeles, certains commencent à envisager l’idée d’un retour à Montréal.

Kent Hughes doit-il tenter de rapatrier Danault?

L’observateur Marc-Olivier Beaudoin a récemment soulevé la question : avec la profondeur des Kings au centre, et Danault qui devient un peu plus « disponible », pourquoi ne pas tenter de le ramener? La question fait écho auprès de nombreux partisans, qui se rappellent de l’impact positif qu’il avait dans le vestiaire et sur la glace.

Actuellement, le deuxième centre projeté du CH est Kirby Dach, un joueur talentueux mais fragile, dont les blessures ont limité le développement. Jake Evans, bien que fiable, ne représente pas une solution durable pour un rôle de top 6. Danault, avec son efficacité défensive, sa constance et sa capacité à produire environ 50 points par saison, serait une solution immédiate et crédible, particulièrement s’il jouait aux côtés d’Ivan Demidov ou de Patrik Laine.

Il reste deux saisons au contrat de Danault, et son salaire de 5,5 M$ est raisonnable pour un joueur de son calibre. De plus, son numéro 24 est désormais vacant à Montréal, ce qui ouvre même la porte symbolique à un retour.

Pour Kent Hughes, ce type de transaction représenterait un coup stratégique : offrir un encadrement de qualité aux jeunes centres de l’organisation, comme Michael Hage, tout en solidifiant une ligne centrale fragile. Les Kings, qui cherchent peut-être à alléger leur masse salariale, pourraient même accepter un retour limité en actifs.