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Le pire vient de se confirmer pour le Rocket de Laval
Crédit Crédit photo: La Presse

Depuis sa création en 2017, le Rocket de Laval, club-école des Canadiens de Montréal, jouit d’une visibilité radiophonique constante.

Mais cette tradition bien ancrée pourrait bientôt disparaître, selon les plus récentes informations de Maxime Truman, du site DansLesCoulisses. En effet, la diffusion des matchs sur les ondes FM serait sérieusement menacée à Montréal — au point où plus aucun match ne pourrait être retransmis à la radio.

À ses débuts, le Rocket avait trouvé un partenaire solide en 91,9 Sports, une station qui assurait la couverture complète des rencontres, à domicile comme à l’extérieur. Même après la transition vers BPM Sports, la couverture avait été maintenue. Mais en 2024-2025, un premier recul s’est produit : seules les parties jouées à la Place Bell étaient diffusées, excluant ainsi les matchs à l’étranger.

Une disparition des ondes FM qui pourrait nuire à l’engagement des fans

La radio demeure un média essentiel pour joindre une partie du public qui n’a pas accès aux diffusions télévisées ou numériques. En supprimant cette option, le Rocket de Laval risque de s’éloigner d’un pan fidèle de sa base partisane. Les descriptions radiophoniques vibrantes, souvent animées par des passionnés, contribuent à renforcer le lien émotionnel avec l’équipe, surtout dans une ville comme Montréal où la concurrence sportive est forte.

Cette perte de visibilité pourrait se répercuter sur l’affluence aux matchs, l’engagement des partisans et même l’intérêt des médias pour les activités du club. Pour compenser, l’organisation pourrait miser davantage sur le numérique : balados, plateformes de streaming, diffusion en direct sur les réseaux sociaux, etc. Toutefois, ces outils ne rejoignent pas toujours le même public ni avec la même efficacité.

En somme, si cette coupure se concrétise, elle marquera un changement de cap important pour le Rocket. La fin de la diffusion FM ne serait pas seulement une question de logistique : ce serait la disparition d’une voix qui accompagnait fidèlement chaque match, et d’un lien direct entre l’équipe et les amateurs de hockey de la grande région montréalaise.

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