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Commentaires controversés au sujet de Samuel Montembeault
Crédit nhl.com

Chaque fois qu’Équipe Canada se prépare pour un tournoi d’envergure, les tensions entre les communautés francophone et anglophone remontent à la surface.

Et les Jeux olympiques d’hiver de 2026 n’y feront probablement pas exception. La place – ou l’absence – des joueurs québécois au sein de la formation nationale demeure un sujet délicat et sensible dans l’écosystème du hockey canadien.

Le cas de Samuel Montembeault en est un exemple concret. Gardien numéro trois lors de la Confrontation des quatre nations, il n’a pas disputé une seule minute pendant le tournoi. Ce détail, en apparence banal, a néanmoins fait réagir une partie du public québécois, frustrée de voir aucun représentant de la province sur la glace.

Une invitation révélatrice… et controversée

Cet été, Montembeault a été l’un des trois seuls gardiens invités au camp estival de Hockey Canada, aux côtés de Jordan Binnington et Adin Hill. Un fait qui pourrait indiquer que le gardien du Canadien de Montréal se retrouve dans une position favorable pour obtenir un poste de troisième gardien aux Jeux olympiques. D’autant plus qu’il a brillé en 2024-2025, contribuant activement à la qualification du CH pour les séries éliminatoires.

Mais selon le journaliste anglophone Steve Simmons, une autre réalité pourrait expliquer cette position avantageuse : Montembeault parle français. Il affirme même que cet élément linguistique « aide ses chances » d’être sélectionné, une déclaration qui a rapidement suscité l’indignation de certains observateurs, dont le journaliste Jimmy Murphy, qui y voit un manque de respect envers le talent du gardien québécois.

Ce n’est pas la première fois que des voix issues du Canada anglais insinuent que Montembeault serait un choix par défaut, davantage pour des raisons politiques que sportives. Une perception qui, malheureusement, alimente les tensions et la frustration d’une partie des partisans québécois.

Il est évident que Hockey Canada souhaite éviter une polémique nationale en excluant complètement les francophones. Mais jusqu’à quel point ce facteur influence-t-il réellement la sélection? Difficile à dire. Une chose est sûre : le débat est loin d’être clos, et il continuera de polariser à mesure que les Jeux approchent.

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