
Les Canadiens de Montréal ont multiplié les ajouts de profondeur au cours de l’intersaison pour épauler leur jeune noyau.
Parmi eux, la signature du Montréalais Joe Veleno a retenu l’attention. Repêché en première ronde par les Red Wings de Detroit en 2018, l’attaquant de 25 ans arrive à Montréal avec l’ambition de relancer sa carrière. Toutefois, son parcours récent laisse entrevoir un scénario où il pourrait être placé au ballottage avant même de s’imposer dans l’alignement du Tricolore.
Veleno a connu une carrière mouvementée au cours des dernières saisons. Après un sommet personnel de 12 buts et 28 points en 2023-2024, il a peiné à répéter ses succès, ne récoltant que 10 points en 56 matchs avec Detroit l’an dernier. Cette baisse de régime a entraîné son transfert aux Blackhawks, puis son inclusion dans une transaction avec le Kraken de Seattle. Mais avant même de disputer un match avec le club de l’État de Washington, son contrat a été racheté, le rendant joueur autonome sans compensation. Montréal l’a alors signé à faible coût, soit 900 000 $ pour un an.
Un défi de taille pour percer l’alignement montréalais
Si Veleno espère se tailler une place régulière, il devra convaincre au camp d’entraînement. Selon Daily Faceoff, il n’apparaît pas dans le top 12 des attaquants du Canadien. Cela signifie qu’il devra surpasser des joueurs de soutien comme Brendan Gallagher, Oliver Kapanen ou Josh Anderson pour obtenir une place. Dans le meilleur des cas, il pourrait être retenu comme 13e ou 14e attaquant, mais son utilisation risque de le cantonner régulièrement à la galerie de presse.
Si un autre club, particulièrement en reconstruction ou touché par des blessures, décidait de le réclamer, Veleno aurait peut-être l’occasion de rebondir. Dans le cas contraire, il rejoindrait le club-école du Canadien dans la LAH, où il pourrait tenter de reconstruire sa carrière en vue d’un éventuel rappel.
Quoi qu’il en soit, cette saison 2025-26 pourrait bien représenter pour Joe Veleno son dernier véritable test dans la LNH. Le Canadien espère que son pari rapportera, mais le risque d’un passage par le ballottage demeure bien réel.