
Depuis quelques jours, le nom de Sidney Crosby fait énormément parler à Montréal. Son entrevue avec Pierre LeBrun a ravivé toutes les spéculations entourant son avenir.
Comme toujours, le Canadien de Montréal est au cœur de ces conversations. On se souvient que Crosby, dans son enfance, était un grand admirateur du CH. Sa relation particulière avec le public montréalais nourrit encore aujourd’hui l’idée d’un possible retour aux sources. Cependant, d’autres organisations sont mentionnées dans ce dossier, comme l’Avalanche du Colorado, en raison de son amitié avec Nathan MacKinnon, les Kings de Los Angeles avec Pat Brisson et Luc Robitaille, ou encore le Lightning de Tampa Bay où Jon Cooper exerce une influence.
Lors d’un récent épisode du podcast Worst Seats In The House, le journaliste Michael Russo, de The Athletic, a lancé une affirmation frappante : si Crosby devait quitter Pittsburgh, ce serait pour rejoindre Montréal.
Russo, reconnu pour sa crédibilité et ses contacts solides dans la LNH, n’a pas l’habitude de parler à la légère. Cette déclaration a donc fait grand bruit, et pas seulement au Québec.
Montréal en pole position si Crosby part
Le Canadien se trouve dans une situation avantageuse. L’organisation, en pleine reconstruction mais sur le point de redevenir compétitive, possède plusieurs jeunes talents et choix de repêchage qui pourraient intéresser les Penguins. Contrairement à d’autres équipes mentionnées, le CH a donc la flexibilité nécessaire pour monter une offre.
Cela dit, la transaction ne dépendra pas seulement de l’intérêt des équipes. Si Crosby exprime le désir de quitter Pittsburgh, les Penguins respecteront vraisemblablement sa décision, même si le retour n’est pas spectaculaire. Le capitaine légendaire a tant donné à cette organisation qu’on s’attend à ce qu’il obtienne le dernier mot.
Reste à voir s’il fera réellement ce choix. Mais une chose est claire : si Crosby décide de tourner la page, Montréal part avec une longueur d’avance… et l’idée d’un joueur de sa trempe au Centre Bell fait déjà rêver bien des partisans.