Un chroniqueur du Journal de Québec ramasse Noah Dobson

Dans sa plus récente chronique publiée dans le Journal de Québec, Jean-Nicolas Blanchet s’attaque avec franchise à l’engouement généralisé autour de Noah Dobson, que le Canadien de Montréal tenterait d’acquérir.

Tandis que plusieurs observateurs et partisans s’emballent à l’idée de voir ce défenseur étoile revêtir l’uniforme tricolore, Blanchet freine les ardeurs et soulève plusieurs réserves importantes.

Oui, Dobson est un défenseur offensif de talent : bon gabarit, bon patin, capable de jouer de grosses minutes et de produire à l’attaque. Mais est-il réellement un défenseur numéro un sur qui bâtir une équipe championne? Pour Blanchet, la réponse est non.

Il le compare à Mike Matheson : spectaculaire à ses heures, mais aussi imprévisible. Il cite des statistiques révélatrices : Dobson frappe peu, bloque autant de tirs que Lane Hutson, et a cumulé plus de revirements que Matheson, qui lui-même a été critiqué à Montréal pour sa gestion de la rondelle. Sa baisse de production (39 points comparé à 70 l’an dernier) et son différentiel de -16 ajoutent à ses doutes.

Blanchet va plus loin en évoquant le prix que coûterait Dobson : deux choix de première ronde et un espoir comme Michael Hage. Trop, selon lui, surtout si le joueur devient le général à la ligne bleue du CH. Il milite plutôt pour un profil plus complet défensivement, à la Alex Pietrangelo ou Devon Toews.

Pourquoi Mathieu Darche souhaite l’échanger?

Un autre argument intéressant : si Dobson était si précieux, pourquoi Mathieu Darche, maintenant dans la direction des Islanders, songerait-il à s’en départir?

En somme, Blanchet reconnaît les qualités de Dobson, mais reste prudent. Le Canadien serait sans doute meilleur avec lui, mais pas au point d’en faire le pilier défensif à tout prix. Et s’il est déjà échangé au moment de lire la chronique?

« Bienvenue à Montréal, Noah », conclut-il avec humour — mais aussi avec un brin d’inquiétude à peine voilée.