
Dans la Ligue américaine de hockey (LAH), les effectifs changent constamment. Vétérans, recrues et échanges redessinent les alignements chaque été. Pour le Rocket de Laval, 2025 n’a pas fait exception.
Avec plusieurs départs, le directeur général devait bouger. Il l’a fait en ramenant un visage bien connu : Tobie Paquette-Bisson. Le défenseur de 28 ans a signé un contrat exclusivement dans la LAH avec le Rocket, malgré une offre de la LNH à deux volets.
Un choix de cœur plutôt que de statut
Revenir à Laval, où il a déjà joué deux fois, représentait un retour aux sources. Il a préféré un rôle clair et une situation stable, même sans lien officiel avec le Canadien, plutôt que de risquer un aller-retour incertain entre la LNH et la LAH.
Un signe fort pour l’organisation
Le fait qu’un vétéran refuse la LNH pour évoluer à Laval dit beaucoup sur l’environnement du Rocket. L’équipe bénéficie d’un encadrement solide, d’une base de partisans engagés et d’une proximité rassurante pour plusieurs Québécois.
Ce genre de signature est crucial. Paquette-Bisson n’est pas juste un joueur : il deviendra un pilier pour les jeunes du club-école. Son retour aide à bâtir une culture d’équipe forte, où le développement passe aussi par l’exemple des vétérans.
Dans un marché comme celui de Montréal, la chaleur humaine, la langue et la stabilité peuvent parfois peser plus lourd que la LNH elle-même.