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Un Québécois quitte le Canadien de Montréal
Crédit TSN

Le départ de Brandon Gignac vers l’Europe marque un tournant pour l’organisation du Canadien de Montréal. Marc Antoine Godin de Radio-Canada vient de confirmer une rumeur qui secoue le hockey québécois : trois piliers du Rocket de Laval s’apprêtent à traverser l’Atlantique.

L’information surprend davantage concernant Gignac que pour ses deux coéquipiers. Connor Hughes et Gustav Lindstrom étaient pressentis pour ce genre de mouvement, mais l’attaquant de 27 ans semblait encore avoir sa place dans l’écosystème montréalais.

Cette décision reflète pourtant une réalité brutale du hockey professionnel. Gignac, auteur de 55 points en 61 matchs la saison dernière, n’a récolté que 6 points en 15 rencontres cette année. Cette chute de production coïncide avec des perspectives limitées d’avancement dans l’organisation.

Le contexte contractuel explique largement cette fuite des talents. Face à la perspective d’un contrat de ligue américaine pour une saison supplémentaire, l’option européenne devient financièrement plus attrayante pour ces vétérans expérimentés.

Lindstrom, défenseur droitier de 26 ans, avait d’ailleurs déjà goûté à la LNH avec 6 points en 32 matchs. Sa confirmation de départ vers l’Europe valide la tendance amorcée par ses coéquipiers du Rocket.

Pourquoi Brandon Gignac choisit l’Europe

Cette hémorragie de talent pose des questions sur la gestion des joueurs de développement par Kent Hughes. Perdre trois éléments d’expérience simultanément crée un vide dans l’encadrement des jeunes espoirs lavalois.

Hughes, gardien de 28 ans, laisse derrière lui un dossier respectable de 15-12-2 avec une moyenne de 2,58. Son départ force l’organisation à revoir sa profondeur au poste de gardien dans le système de développement.

La situation illustre parfaitement les défis auxquels font face les organisations de la LNH. Garder des vétérans motivés dans les ligues de développement devient de plus en plus complexe avec la concurrence européenne qui offre de meilleurs salaires.

Ces départs ouvrent néanmoins la porte à une nouvelle génération de prospects. Les jeunes de l’organisation devront rapidement combler ces absences et assumer des responsabilités accrues au sein du Rocket.

L’avenir dira si cette transition se fera en douceur ou si l’organisation montréalaise regrettera d’avoir laissé filer autant d’expérience d’un coup.

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