Comme l'a souligné Marco Normandin du site HABSolument Fan,, Jesperi Kotkaniemi, alors agent libre avec restriction, a reçu une offre hostile des Hurricanes : un contrat d'un an pour 6,1 millions de dollars.
Plutôt que d'égaler cette offre exorbitante, Marc Bergevin a décidé de laisser partir Kotkaniemi, obtenant en retour un choix de première et un de troisième ronde.
Cherchant à compenser ce départ, Bergevin s'est tourné vers les Coyotes pour acquérir Christian Dvorak, cédant le choix de première ronde reçu ainsi qu'un choix de deuxième ronde en 2024.
L'espoir était que Dvorak s'impose comme un joueur clé, mais il n'a jamais réussi à dépasser son rôle de troisième trio, avec une production maximale de 33 points en une saison.
À posteriori, les choix impliqués dans cet échange révèlent des opportunités manquées.
Le choix de première ronde (27e) utilisé par les Coyotes a permis aux Sharks de repêcher Filip Bystedt, mais des talents comme Jiri Kulich et Maveric Lamoureux étaient encore disponibles.
Le choix de deuxième ronde de 2024 est devenu Alfons Freij, un défenseur prometteur.
Cependant, le Canadien a utilisé le choix de troisième ronde pour sélectionner Adam Engstrom, un défenseur gaucher offrant un certain potentiel.
Ces choix posent une question incontournable : et si le Canadien avait conservé ses choix et repêché des joueurs comme Kulich et Cole Hutson?
L'ajout de tels espoirs aurait grandement renforcé l'avenir de l'équipe, surtout en voyant la progression de Lane Hutson.
À 28 ans, Christian Dvorak termine un contrat de 4,45 millions par saison avec des performances modestes.
Alors qu'il deviendra agent libre cet été, cette saga rappelle les risques inhérents aux décisions rapides dans une ligue aussi compétitive.