Je n'aime pas qu'on prenne un taureau et qu'on essaye d'en faire un petit lapin, Maxim Lapierre à propos de la gestion du Canadien avec Arber Xhekaj

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William Boivin
28 janvier 2024 (10h34)

Arber Xhekaj semble avoir perdu de la confiance lorsqu'il porte le chandail du Canadien.

Récemment, les partisans du Rocket ont observé un défenseur physique, imposant, doté d'une excellente première passe et capable d'appuyer l'attaque de temps à autre. Il avait retrouvé sa confiance avec l'équipe-école, où il s'était distingué ces dernières semaines.

Le Shérif méritait donc d'être rappelé par le Canadien. Cependant, depuis son retour dans la LNH, il n'a pas affiché la même assurance.

C'est pourquoi il a été relégué aux gradins hier soir.

Après le match, l'ancien joueur, désormais analyste, Maxim Lapierre, a commenté la situation d'Arber Xhekaj et sa gestion par le Canadien de Montréal.

« Je n'aime pas qu'on prenne un taureau et qu'on essaye d'en faire un petit lapin... »

« Le gars arrive. Il a du caractère, il a de la puissance. Il est à 10 sur 10 côté intensité, tu peux lui dire descendre à neuf... mais pas à deux! »

Sans détour sur les ondes de TVA Sports, Lapierre a exprimé son point de vue en indiquant que, selon lui, la manière dont Martin St-Louis et ses adjoints traitent le numéro 72 n'est peut-être pas la plus appropriée.

Ils semblent vouloir le « dénaturer » :

«Ça devient stressant pour lui de jouer un rôle de joueur physique. C'est comme si tu disais à Caufield qu'il ne jouera pas le prochain match s'il manque le filet. Tu reviens de Laval, tu fais une erreur et tu vas dans les gradins. Pour moi, c'est comme : "Ok, je ne peux plus travailler."»

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