Depuis la fameuse finale de la Coupe Stanley en 2021, et avec les départs de joueurs clés comme Carey Price, Shea Weber, Phillip Danault et Jesperi Kotkaniemi, le Canadien semble être dans une impasse.
Nous sommes maintenant dans la troisième année de cette reconstruction, et bien que le CH ait repêché de bons jeunes talents, cela ne garantit en rien le succès futur.
André Tourigny, l'entraîneur-chef de l'équipe de l'Utah, connaît bien ce processus. Il explique que les équipes en reconstruction traversent une période longue et incertaine avant de connaître les fruits de leur travail.
Il n'y a aucune certitude quant à la réussite, et ces équipes ne récoltent pas immédiatement les résultats espérés.
Il faut aussi apprendre à jouer ensemble en équipe. Le Colorado a mis du temps à se forger, et le meilleur exemple reste Tampa Bay, qui a dû passer par de nombreuses épreuves avant de décrocher deux Coupes Stanley consécutives.
Les propos d'André Tourigny sont parfaitement justes. Pour le Canadien de Montréal, comme pour ses joueurs, ce processus prendra encore du temps.
Des joueurs comme Ivan Demidov, Juraj Slafkovsky, Logan Mailloux, Michael Hage, Lane Hutson, entre autres, représentent l'avenir de l'équipe, mais leurs succès ne viendront pas immédiatement.
Il est important de rester patient. D'après Tourigny, il faut entre 8 et 11 ans pour qu'une équipe, ayant choisi haut au repêchage, atteigne son plein potentiel. Le Canadien a sélectionné Juraj Slafkovsky en première position en 2022.
Nous en sommes donc à la troisième année de ce cycle de 8 à 11 ans. Il est crucial de ne pas paniquer et de laisser le temps opérer.
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