La blague a assez duré avec Lane Hutson et la première vague d'avantage numérique des Canadiens
Le Canadien de Montréal attendait beaucoup de Lane Hutson, et pour l'instant, il répond parfaitement à ses débuts dans la LNH.
Les doutes qui subsistaient quant à son adaptation en Ligue américaine sont désormais levés. Lane Hutson bénéficie d'une grande confiance de la part de Martin St-Louis et a déjà récolté 10 points en 16 matchs.
Cependant, certains commencent à questionner son rôle en avantage numérique. Il est clair que Hutson est un défenseur offensif, et il semble destiné à diriger la première vague en supériorité numérique à court terme.
Si je comprends que St-Louis ait choisi de laisser ce rôle à Michael Matheson cette saison, le véritable problème réside dans le fait qu'il ne modifie pas son approche même lorsque la production ne suit pas.
Lundi après-midi, lors du match à Buffalo, deux joueurs ont été particulièrement en difficulté : Cayden Primeau et Michael Matheson.
Martin St-Louis semble vouloir adopter une approche plus stricte, en punissant les mauvais comportements des joueurs, mais il n'a pas appliqué cette méthode avec Matheson.
Il aurait été logique de donner plus de temps de jeu à Lane Hutson, qui avait connu un excellent match, et de l'utiliser sur la première vague en power play. Ce n'est pas ce qui a été fait.
Le Canadien a fini par l'emporter, mais cela n'a pas été facile. Lane Hutson aurait clairement mérité de jouer sur le premier avantage numérique, tant pour contribuer à la victoire que pour offrir un répit à Matheson, qui n'était pas dans un bon match.
D'habitude, je ne remets pas en question les choix de Martin St-Louis, mais cette décision-là m'échappe. Espérons qu'il en tire une leçon et prenne de meilleures décisions à l'avenir, car cela aurait pu coûter cher au Canadien.
